L'église

L’Eglise de Camboulazet a été bâtie au XVI° siècle, en 1540, au temps où les Crouzets, sur le territoire paroissial, avaient pour seigneur un évêque de Rodez fort célèbre : le Cardinal d’Armagnac. On ne sait s’il est ici intervenu.

Elle va se substituer à un bâtiment existant déjà en 1463, vétuste et exigu. Au cours du XIX siècle un projet d’agrandissement est lancé en 1885. Les travaux semblent s’être achevés en 1858. A la différence des églises avoisinantes surmontées d’un clocher pointu, celle ci est dotée d’un clocher trapu de forme hexagonale orné de sculptures et gargouilles en pierres.

 A proximité se trouve le presbytère. Bâti de 1881 à 1883 ,il abrite aujourd’hui la Mairie. Autour de l’église s’étendait aussi le « saint cimetière », un lieu de grande importance pour nos aïeux, et qui est resté à cet emplacement jusqu’en 1928. C’est dans cet ancien cimetière que fut notamment enseveli le premier seigneur laïc des Crouzets : Clémens de Cassagnes et sa première épouse. Les Monvallat, autres châtelains des Crouzets furent eux, plus tard, enterrés dans l’église, avant que ce type d’inhumation ne soit interdit, en 1776.

Eglise de Camboulazet

Le site de Versailles

Au confluent de la Nauze et du Viaur, le site de Versailles  offre un cadre unique pour des moments de détente en famille ou entre amis au bord de la rivière.

Versailles

La fontaine de l'an 2000

Cette fontaine fut créée à l’occasion du passage à l’an 2000 à l’initiative du Conseil Municipal.

Elle a été inaugurée en l’honneur de Raymond LACOMBE, Maire de la commune de 1959 à 2001.

Citation de Raymond LACOMBE à l’occasion de l’inauguration de cette fontaine : « Fiers de nos racines, ensemble et solidaires bâtissons l’avenir ».

Fontaine

De nombreuses croix

Sur le territoire de nombreuses croix d’origine ou restaurées ornent les villages, preuves de la sauvegarde du patrimoine transmis par nos ancêtres.

Croix

Four verrier à Noyès

Trouvés de manière fortuite en coupant son bois, ce sont des indices récurrents qui ont éveillé la curiosité du "découvreur". D’aucun aurait mis ces déchets au rebus et l’affaire en serait resté là, mais l’action citoyenne de monsieur Garnier en contactant la direction de l’archéologie de l’Aveyron a mené à cette opération de fouille dans le cadre de la convention annuelle entre l’Etat (DRAC) et le Département de l’Aveyron (Direction de l’Archéologie).

L’équipe de fouille composée de Nathalie Albinet, Alexandre Dupraz et Clément Siauvaud, est intervenue durant un peu plus d’une semaine afin de comprendre l’organisation de ce four. Les archéologues ont reçu l’aide de M. Garnier et de M. Boyer (atelier Toutes directions).

Le four, très arasé sur sa partie centrale, a livré les vestiges du cendrier, en grande partie creusé dans le rocher. Cet espace servait à évacuer les cendres et déchets présents au niveau du foyer. Un sondage a également permis de révéler la descente aménagée dans le rocher pour alimenter le foyer. De très nombreux fragments de verre brut, de parois vitrifiées et de creusets (pots dans lesquels était pratiquée la fusion du verre) ont été mis au jour.

Les verreries étaient très nombreuses en Ségala de la fin du Moyen Âge au XIXème. Les recherches exhaustives menées par Dominique Guibert sur les verriers du Rouergue donnent à penser que ce four date probablement du XVIIème ou du XVIIIème. et qu’il appartenait à la famille Bournhol.

Les archives indiquent principalement le caractère résidentiel du domaine de Noyès, même si quelques mentions font état d’un atelier. Ce type de site est peu connu, sur le plan archéologique, dans le département de l’Aveyron. La fouille de Noyès présente donc un intérêt important et permettra de cerner la structuration d’un four de verrier d’époque moderne.

Le site n’est pas ouvert au public.